La Première ministre Élisabeth Borne s'est félicitée jeudi des initiatives prises dans certaines entreprises en faveur du congé menstruel et assuré que le gouvernement « regarde le dispositif » pour « faciliter cet engagement ».
Interrogée sur France 2 sur une possible généralisation du congé menstruel comme en Espagne, la cheffe du gouvernement a d'abord insisté sur la nécessité de « faire attention aux mots » car « quand on a des femmes qui tous les mois souffrent », comme dans le cas de l'endométriose, « on n'est pas en train de parler de congés ».
Faciliter l'engagement des entreprises
Ces femmes « ne doivent pas se résigner à avoir mal, il faut aller voir un médecin parce que ça peut être une maladie » et « dans ce cas-là, il y a des traitements et on peut avoir des arrêts de travail », a-t-elle insisté.
Mais « si l'employeur peut s'organiser pour faciliter la vie, c'est une bonne chose et on est en train de regarder comment on peut encourager, faciliter effectivement l'engagement des entreprises », a complété Mme Borne.
En passant par la loi ? « On est en train de regarder le dispositif », a répondu la Première ministre.
De rares entreprises françaises offrent déjà la possibilité à leurs employées de prendre des congés menstruels.
Des députés écologistes et socialistes préparent des propositions de loi pour tenter de créer un congé menstruel, quelques mois après l'adoption de ce dispositif en Espagne.
« Nous pourrons nous prononcer » lorsque les propositions auront été déposées « et que nous aurons une visibilité sur leur contenu », a expliqué à l'AFP Isabelle Rome, la ministre déléguée à l'Égalité entre les femmes et les hommes.
Le gouvernement a lancé en janvier une stratégie nationale de lutte contre l'endométriose, avec un programme de recherche doté de plusieurs millions d'euros.
Avec AFP.
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