« La question se pose de savoir comment 350 tonnes de déchets hospitaliers dont des restes humains ont été autorisés à être stockés par l'entreprise HES (Healthcare Environnment Services) », demande le ministre de la Santé du shadow cabinet (opposition) britannique, Jonathan Ashworth interviewé par le journal The Guardian. Selon Stephen Barclay, ministre britannique de la Santé, les quinze établissements du NHS qui travaillaient avec cette entreprise ont résilié leurs contrats dimanche 7 octobre avec HES qui sera remplacée par la société Mitie. Une première alerte avait été lancée par l'agence de surveillance de l'environnement britannique le 31 juillet dernier. L'opposition se demande pourquoi les Britanniques et les parlementaires n'ont pas été prévenus plus tôt. « Si les déchets étaient stockés de manière sécurisée, ils n'étaient pas éliminés dans les délais réglementaires », a précisé Stephen Barclay. Selon Garry Pettigrew, le directeur général de HES, « tous les déchets anatomiques sont éliminés de manière certaine, aucun reste humain n'est stocké sur nos sites comme l'ont prétendu certains». L'élimination des déchets selon HES demeure un problème pour tous les opérateurs à cause du manque de capacité en matière d'incinération au Royaume-Uni. Le DG de HES regrette une décision « excessive et contre-productive » des établissements de santé pour résilier leurs contrats. Selon le ministre de la Santé, 1,1 % de l'ensemble des déchets accumulés était de nature anatomique, soit environ 3,8 tonnes.
Brève
Grande-Bretagne, polémique autour de restes humains au sein de déchets médicaux
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Publié le 11/10/2018
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Crédit photo : GARO/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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