Le meilleur moyen de protester serait-il de démissionner ? C'est en tout cas ce que viennent de faire dix-sept médecins urgentistes auprès de la direction du centre hospitalier Andrée Rosemon (CHAR) pour dénoncer leurs conditions de travail et l'inaction de leurs responsables hiérarchiques. Avec « une moyenne de 120 passages par jour », des procédures longues telles « les opérations en communes éloignées » et les « évacuations sanitaires » par hélicoptère dans les zones enclavées du territoire, les médecins urgentistes, aujourd'hui 25 dans le service, estiment à 40 le nombre minimum de postes pour le bon fonctionnement du service. Le député de la Guyane, Gérard Serville, s'est désolidarisé de cette décision et a soutenu les autres professionnels de santé de l'établissement qui restent à leur poste : « Dans un tel contexte, je crains que les patients et les citoyens de Guyane ne soient à nouveau les otages du manque de considération des gouvernements successifs vis-à-vis de la santé en Guyane », a-t-il expliqué.
Brève
Hôpital Rosemon de Cayenne, 17 médecins urgentistes démissionnent ou demandent leur mise en disponibilité
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Publié le 09/05/2018
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Crédit photo : VOISIN/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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