La vague de grèves qui touche les services d'urgences depuis mi-mars gagne en popularité. Lundi 13 mai, trois syndicats de praticiens hospitaliers ont apporté leur soutien au mouvement. Le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs élargi et SAMU-Urgences de France alertent d'une même voix contre « l'explosion générale qui se préfigure ». L'Association des médecins urgentistes de France appelle même les urgentistes à « s'y associer localement en fonction des situations des établissements ».
Le collectif inter-urgences, créé par des paramédicaux, fait état d'une quarantaine de services d'urgences en grève dans toute la France. Après trois rencontres avec des députés de la majorité, le collectif a sollicité un entretien avec Yann Bubien, directeur de cabinet adjoint de la ministre de la Santé. Enfin, la pétition lancée sur internet au début du mouvement, mi-mars, a passé la barre des 25 000 signatures.
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