C’était un engagement du président de la République lors de ses vœux aux acteurs de la Santé. Pour « soutenir l’engagement des personnels hospitaliers », le ministre de la Santé et de la Prévention a annoncé dans un communiqué le jeudi 30 mars la publication à venir d’un décret prolongeant jusqu’au 31 août 2023 la majoration « des indemnités de garde pour les personnels médicaux, les personnels enseignants et hospitaliers et les étudiants de troisième cycle des études de médecine, pharmacie et odontologie, exerçant en établissement public de santé ».
Idem pour les « indemnités horaires pour travail de nuit des personnels non médicaux et de maïeutique exerçant en établissement public de santé ». Les conditions d’attribution de ces indemnités sont inchangées et les arrêtés de prolongation seront publiés dans les prochains jours, fait savoir Ségur.
En attendant les conclusions de l’Igas
Pour le ministère, « cette mesure vise à reconnaître les sujétions particulières attachées au travail de nuit et à faire face aux difficultés et aux tensions anticipées sur l’offre de soins dans les prochaines semaines et les prochains mois ».
Ce dispositif est maintenu « jusqu’à ce que le chantier sur la rémunération du travail de nuit et de la permanence des soins ait abouti sur des mesures structurelles, conformément à l’engagement du président de la République le 6 janvier, et au vu des premiers travaux de l’Inspection générale des affaires sociales (Igas), attendus courant avril », précise le communiqué de Ségur.
Soins palliatifs : le gouvernement promet d’« intensifier les efforts » en 2025
Le CCNE invite la médecine à prendre ses responsabilités face aux vulnérabilités qu’elle crée
Transition de genre : la Cpam du Bas-Rhin devant la justice
Plus de 3 700 décès en France liés à la chaleur en 2024, un bilan moins lourd que les deux étés précédents