Le gouvernement présentera son plan de lutte contre les déserts médicaux le 13 octobre, a annoncé mardi Agnès Buzyn. La ministre aannoncé cela devant les députés, en réponse au député UDI d'Eure et Loir Philippe Vigier. Comme souvent, cet élu se faisait le porte-parole des territoires les plus touchés par le phénomène. Estimant que "la désertification médicale va progresser", ce député de la région centre exhortait la ministre a agir, notamment au stade des études médicales et pour renforcer "l'attractivité de ces professions."
"Aujourd'hui il n'y a pas une solution, il y a des dizaines de solutions en fonction des territoires et en fonction de l'offre de soins existante", a indiqué, à propos de son futur plan, la ministre, qui dit avoir travaillé "avec l'ensemble des professionnels, hospitaliers, libéraux, avec les associations de maires, des régions, pour entendre les besoins sur les territoires".
La responsable gouvernementale en a profité pour évoquer les grands axes de ce plan. "Nous allons doubler les maisons de santé pluri-professionnelles, mais cela n'est pas l'unique solution", a-t-elle dit. "Nous allons permettre le déploiement de la télémédecine (...), des pratiques avancées entre professionnels et (...) à des professionnels hospitaliers ou à des professionnels libéraux d'aller donner du temps médical dans des zones désertifiées", a-t-elle aussi détaillé.
On devrait déjà en avoir un premier aperçu cette semaine lors de l'annonce du PLFSS : "Vous verrez dans le PLFSS qui sera annoncé jeudi l'ensemble des mesures réglementaires et financières qui permettront d'accompagner l'ensemble" de ces solutions sur le territoire, a en effet promis Agnès Buzyn.
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