Covid-19

Malgré l'effondrement d'Omicron, Olivier Véran maintient la levée des restrictions à la mi-mars

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Publié le 21/02/2022
Face à la désescalade d'Omicron, la question d'un allégement des mesures sanitaires se pose de plus en plus en France. Invité sur le plateau du Grand Jury, le ministre de la Santé Olivier Véran, a pourtant écarté cette éventualité dans l'immédiat, maintenant le cap de la mi-mars. Selon lui, la situation dans les hôpitaux est encore trop fragile.

Crédit photo : GARO/PHANIE

La vague de Covid-19 liée au variant Omicron est en « effondrement », mais la prochaine levée des restrictions reste prévue « mi-mars » car « il y a encore trop » de malades dans les hôpitaux, a confirmé dimanche Olivier Véran sur le plateau du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.

La cinquième vague se retire à grande vitesse. « Nous constatons depuis plusieurs semaines un effondrement de la vague Omicron, qui réduit son allure par deux chaque semaine », a-t-il ajouté.

En effet, selon les derniers chiffres de Santé publique France publiés samedi, le nombre de cas positifs s'établit à 86 000 en moyenne sur 7 jours, en chute de 76 % depuis le pic atteint le 25 janvier.

Les services hospitaliers toujours sous tension

Le ministre a aussi souligné la « diminution de la charge sanitaire (avec) de moins en moins de patients dans les hôpitaux » : ils sont encore 28 600 (-14 % depuis le 7 février), dont 2 900 en soins critiques (-27 % depuis le 12 janvier).

Mais « il y en a encore trop pour dire que c'est terminé et pour supprimer toutes les mesures », a-t-il ajouté, estimant « que, d'ici à la mi-mars, les conditions hospitalières et épidémiques nous permettront de supprimer le masque à l'intérieur et de supprimer tout ou partie du passe vaccinal là où il est encore en vigueur aujourd'hui ».

Le « périmètre précis » de cet allègement des restrictions « dépendra de ce que nous observerons d'ici quinze jours », a indiqué Olivier Véran, démentant tout lien entre ce calendrier et l'élection présidentielle du mois d'avril : « Ce n'est en rien une décision politique, au sens où elle ne s'adapte pas à la situation électorale ».

Pas de quatrième dose pour l'instant

Le ministre a par ailleurs écarté dans l'immédiat l'hypothèse d'une quatrième dose de vaccin anti-Covid, qui « ne s'impose pas aujourd'hui », selon les autorités sanitaires, tout en envisageant « très tranquillement » d'y recourir si elle devenait « absolument nécessaire ».

Rien ne le laisse présager pour l'instant, d'autant que « c'est la première fois depuis longtemps qu'il n'y a pas un variant » signalé par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) « qui serait en train d'exploser dans un pays lointain avec le risque qu'il provoque une vague européenne ».

« Ça ne veut pas dire que ça n'arrivera pas, mais à l'heure (actuelle) nous avons une situation assez clarifiée », a souligné le ministre de la Santé.

Avec AFP.


Source : lequotidiendumedecin.fr