L'hôpital qui ne s'est jamais moqué de la charité devrait tourner son regard vers la médecine de ville. Avec le refus des syndicats de signer la convention médicale qui fige leurs revenus pour les cinq ans à venir, le gouvernement a réussi un tour de force. Réunir dans une même opposition médecins progressistes et réactionnaires, promoteurs d'un exercice engagé autour de nouvelles formes d'organisation et adeptes du déconventionnement. Bref, la constitution d'une union improbable qui repose sur le refus consensuel de propositions avancées par l'assurance maladie. Citons pour exemple la suggestion brillante parmi d'autres d'inciter les médecins libéraux à travailler 50 semaines sur 52 afin d'accéder à la revalorisation de la consultation à 30 euros. Les médecins concernés n'auraient pas saisi, paraît-il, l'avancée sociale de cette belle proposition. On peut parler là de discordance de temps. Certes, avec ce nouvel agenda, il n'y aurait guère de place pour la formation médicale continue. Mais pourquoi pas imposer aux médecins de suivre un enseignement post-universitaire pendant leurs deux semaines de vacances ? Cela serait une illustration au quotidien d'un choc d'attractivité enfin bien compris ! L'hôpital aura été prévenu de ce bel exemple de simplification.
Convention médicale
Médecins libéraux/assurance maladie, la discordance des temps
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Publié le 02/03/2023
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Crédit photo : Convention
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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