« Prêt depuis des années » à être ministre de la Santé, Olivier Véran balaie tout soupçon d'amateurisme

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Publié le 18/02/2020
Oliver Véran

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Crédit photo : Capture d'écran

Olivier Véran a accordé ce mardi matin sa première grande interview nationale en tant que ministre de la Santé sur France Inter. Il est revenu lors de cet entretien sur les dossiers urgents qui l’attendent : coronavirus, crise de l’hôpital, réforme des retraites…

Mais en introduction, le neurologue isérois a balayé tout soupçon d’amateurisme le concernant : « Je suis prêt à être ministre de la Santé, je suis prêt depuis des années », a-t-il affirmé, rappelant qu’il avait été rapporteur de « six ou sept lois » et qu’il était « passionné par ces questions » de santé.

Le nouveau ministre a expliqué qu’au moment de lui passer le témoin, Agnès Buzyn l’avait essentiellement briefé sur la gestion du coronavirus. Olivier Véran a promis d’être complètement « transparent » sur le sujet et d’informer de tout nouveau cas. « Je l’ai appris en médecine et en politique vouloir cacher la moindre information n’aurait aucun intérêt et serait en plus illusoire », a-t-il affirmé. Il a rappelé qu’il réunissait aujourd’hui au ministère l’ensemble du monde de la santé, hospitalier mais aussi représentants du monde libéral.

Prêt à rouvrir des lits à l'hôpital si c'est nécessaire

Lors la passation de pouvoir, le nouveau ministre avait déjà réussi à irriter une partie des professionnels de santé en affirmant sa volonté de mettre en place une grande consultation auprès de l’ensemble des personnels hospitaliers pour comprendre les raisons de leur « mal-être ».

Ce matin, il a réaffirmé cette intention en expliquant vouloir « en une poignée de semaines », recueillir l’avis du maximum d’acteurs possible pour « associer les professionnels » à l’utilisation des millions et des milliards d'euros prévus dans les différents plans annoncés pour l’hôpital, « afin que l’attribution de ces crédits vise juste ». « Le problème hospitalier, je le connais, je le vis comme médecin et donc je ne le nie pas. Je suis interpellé en tant que médecin et politique par la perte de sens que je perçois chez bon nombre de mes collègues », a-t-il souligné, ajoutant qu’il était prêt à « rouvrir des lits partout où cela sera nécessaire ».


Source : lequotidiendumedecin.fr