"On ne peut pas à la fois dire que le diesel et les particules provoquent de très très graves problèmes de santé publique et en même temps continuer à donner un avantage au diesel, c'est fini cela, il faut passer à l'après-diesel". La ministre de l'Environnement et de l'Énergie Ségolène Royal s'est dite favorable jeudi à une interdiction complète à terme des voitures diesel en France.
A la question de savoir s'il ne serait pas plus simple de tout bonnement interdire la vente de voitures diesel en France, la ministre a répondu positivement. "Mais si, il faut préparer l'après-diesel, malgré les résistances", a déclaré Ségolène Royal sur France Inter, estimant que l'interdiction des voitures diesel prévue à Paris (par la maire Anne Hidalgo) dès 2025 était "une bonne idée parce qu'il faut anticiper". Mais "on ne peut pas faire les choses du jour au lendemain, il faut être aussi responsable par rapport aux emplois industriels", a toutefois tempéré la ministre.
Je vais dire aux Français "de ne pas acheter de diesel parce que progressivement, l'avantage donné à la fiscalité du diesel va être supprimé", a-t-elle affirmé. Le diesel verra en effet sa fiscalité alourdie à compter du 1er janvier: son prix augmentera d'environ 4 centimes, tandis que la taxation de l'essence sera légèrement amoindrie. "On rapproche la fiscalité, c'est-à-dire qu'on fait plus un sur le diesel et moins un sur l'essence", a précisé Ségolène Royal. Mme Royal a par ailleurs rappelé que pour tous les citoyens qui remplacent un vieux diesel de plus de 10 ans par une voiture électrique, le gouvernement a mis en place une aide de 10.000 euros ainsi qu'une prime de 1.000 euros pour l'achat d'un scooter électrique à compter du 1er janvier.
54 % des médecins femmes ont été victimes de violences sexistes et sexuelles, selon une enquête de l’Ordre
Installation : quand un cabinet éphémère séduit les jeunes praticiens
À l’AP-HM, dans l’attente du procès d’un psychiatre accusé de viols
Le texte sur la fin de vie examiné à l'Assemblée à partir de fin janvier