1 000 euros, c'est le montant du reste à charge selon France Assos Santé (la voix des usagers) qui a mené une enquête auprès de 351 patients, alors que le RAC moyen par Français serait de 214 euros par an selon les derniers chiffres de la Drees. Pis, pour 22 % des patients interrogés, le RAC s'élève à 1 500 euros. Selon le président de l'association, « la maladie et le handicap précarisent. Or ces personnes sont exposées aux restes à charge les plus élevés, qu'ils soient visibles ou invisibles. C'est un peu la double peine ». Les conséquences pour ces personnes sont délétères : plus de 70 % déclarent renoncer à des soins en raison de coûts trop importants et 50 % font part de difficultés financières à cause de ces dépenses. France Assos Santé invite les pouvoirs publics à mener des études plus exhaustives pour évaluer l'impact réel des RAC et à élaborer des dispositifs en fonction de l'état de santé et du reste à vivre des personnes malades et/ou en situation de handicap. Par exemple, il s'agirait de mettre en place des forfaits hygiène ou bien de prendre en charge certains frais ou certaines consultations (psy, diététiciens, ergothérapeute) sous accord préalable du médecin conseil.
Brève
Selon France Asso Santé, le reste à charge "invisible" des patients est de 1000 euros
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Publié le 28/11/2019
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Crédit photo : VOISIN/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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