47 000 étudiants en médecine, maïeutique, pharmacie, soins dentaires, infirmiers et kinés devront conduire dès la rentrée 2018 des missions de prévention obligatoire pour obtenir leur diplôme. Ce service sanitaire durera trois mois, continus ou non et sans rallonger la durée de leur cursus. Les syndicats d'internes sont encore en discussion avec le Gouvernement pour en préciser les modalités. Le principal objectif de cette mesure est de faire des internes les principaux « ambassadeurs » de la prévention dans les Ehpad, les écoles, les crêches, les associations, les entreprises. Précision de la ministre de la Santé Agnès Buzyn, ce service « n'a pas vocation à se substituer aux actions et acteurs déjà impliqués dans le domaine de la prévention ni à pallier les difficultés rencontrées dans les déserts médicaux ». L'Anemf (Association nationale des étudiants en médecine de France) qui est un des principaux syndicats interlocuteurs du Gouvernement est favorable à ce dispositif. Mais il reste vigilant sur son financement. Aucune rémunération supplémentaire n'est prévue pour l'instant. Mais l'Etat a promis de prendre en charge les frais de déplacements évalués au doigt mouillé à 6,75 millions d'euros par le Pr Vaillant, auteur du rapport sur la mise en place opérationnelle du dispositif. A été également évoquée une enveloppe de 400 000 euros pour son évaluation. Des expérimentations devraient débuter en mars prochain. Sont concernés les étudiants en médecine en troisième année, les pharmaciens en cinquième année, les dentistes en quatrième année, les infirmiers en deuxième année.
Brève
Service sanitaire, lancement du dispositif à la rentrée 2018
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Publié le 01/03/2018
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visuel service sanitaire
Crédit photo : Voisin/Phanie
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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