L'Association diversité et proximité mutualiste (ADPM), qui représente une centaine de petites et moyennes mutuelles, a fustigé jeudi le plan élaboré par les complémentaires santé pour généraliser le tiers payant d'ici 2017. "L'ADPM ne participera pas à la création d'un GIE (groupement d'intérêt économique) associatif qui rassemblerait ’carpes et lapins’ ", a annoncé l'association. "Comment faire croire que la FNMF (Fédération nationale de la Mutualité française) va pouvoir sauver ses valeurs sociales en s'associant à un GIE tiers payant piloté par de grandes compagnies d'assurance ? ", interroge encore l'ADPM, alors que les trois fédérations de complémentaires (Mutualité Française, Centre technique des institutions de prévoyance et Fédération française des sociétés d'assurance) ont rendu public dimanche l'élaboration d'un "dispositif commun" grâce auquel le médecin pourrait vérifier les droits de ses patients lors d'une consultation. Mais pour le président de l'ADPM, Jean-Louis Span, l'adhésion à ce système va à l'encontre de l'"autonomie" des petites et moyennes mutuelles, qu'il souhaiterait "renforcer". "On n'a absolument pas envie de transmettre nos fichiers pour que nous passions sous les fourches caudines de ce GIE", a-t-il déclaré à l'AFP. L'ADPM s'oppose également à l'utilisation de la carte Vitale comme support du tiers payant. Elle propose à la place une carte dédiée au tiers payant, aux couleurs de chaque complémentaire.
Tiers payant : des voies discordantes parmi les complémentaires
Publié le 13/02/2015
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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