Les bons comptes ne font pas toujours les bons amis… l’assurance maladie à la fin de l’année devrait afficher un déficit limité à 500 millions d’euros. En 2017, il s’élevait encore à 4,9 milliards. La longue marche vers le retour à l’équilibre s’accélère. Un excédent (3,3 milliards d’euros) est même programmé en 2019. Cette bonne fortune s’explique d’abord par l’augmentation des recettes portées par une croissance économique meilleure que prévu. La hausse du tabac contribue également à cette embellie. Pour autant, le timing de cette excellente nouvelle à quelques jours des annonces gouvernementales n’est peut-être pas optimal. Comment exiger toujours plus d’effort chez les personnels hospitaliers alors que les comptes s’améliorent ? La réforme promise par Emmanuel Macron peut-elle être a minima alors que s’ouvre une fenêtre de tir inespérée pour un changement d’envergure du système de santé ? En tout état de cause, la santé ne relève plus du seul domaine technique où un consensus peut être trouvé mais bien de la politique qui exige des choix volontaires. Vive la politique ?
Brève
Vive la politique (de santé) ?
Par
Publié le 07/06/2018
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail

visuel
Crédit photo : GARO/PHANIE
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Un cardiologue porte assistance à une passagère en plein vol : « je n’aurais jamais imaginé vivre une telle situation »
Arrêt maladie : vers un allongement du délai de carence ?
Covid : la pandémie n’a pas provoqué de hausse durable des troubles anxieux en France, selon SPF
Dr Joëlle Belaisch-Allart (CNGOF) : « La clause de conscience spécifique à l’IVG n’est plus nécessaire »