Fin 2013, l’Agence régionale de santé de Bretagne tirait la sonnette d’alarme : « L’analyse géographique récemment publiée par l’INPES pointe (…) des niveaux d’ivresse élevés et une forte expérimentation des autres drogues. Ces comportements addictifs se traduisent par une surmortalité bretonne liée à l’alcool ou au tabac ». Le rapport de l’INPES (1) venait confirmer une énième fois ce que les professionnels de santé exerçant en Bretagne savent déjà.
Signe d’une volonté de renforcer la prise en charge de la population concernée, l’ARS signait au même moment un contrat local de santé dans le Pays de Ploërmel dans lequel était annoncé un renforcement de l’équipe de liaison et de soins en addictologie (ELSA), une des 25 de la région.
Ici, on observe une mortalité générale, que cela soit chez les hommes ou chez les femmes, plus mauvaise qu’au niveau national comme dans la majeure partie de la région. Et, deux particularités liées à l’alcool : une surmortalité masculine encore plus prononcée (+ 52 % par rapport à la moyenne nationale, sur la période 2000-2006, quand la moyenne régionale est de + 42 % (2)), et une légère sous-mortalité féminine (- 3 %, quand la moyenne régionale est de + 25 %).
(1) http://www.inpes.sante.fr/70000/dp/13/dp131107.pdf ; voir aussi : http://orsbretagne.typepad.fr/2010/Pays_Ploermel_leger.pdf
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