Après une timide apparition fin avril sur la façade ouest et au sud, les graminées arrivent sur une bonne moitié sud de la France. Selon le bulletin du RNSA (réseau national de surveillance aérobiologique), leurs pollens devaient en effet disséminer sur cette partie du territoire entre dimanche et mardi. Les allergiques doivent s’armer de patience car ils vont en avoir pour six à huit semaines.
En revanche, sur la moitié nord-ouest de la France, à l’exception des Pays de la Loire, il faudra sans doute attendre l’Ascension pour les voir arriver.
En ce qui concerne les arbres, les bouleaux terminent leur saison. Les chênes, en revanche, sont très présents, avec un risque allant de faible à moyen.
La semaine dernière, la situation concernant les chênes étaient la suivante :
- nord : présence partout, en tête à Metz, Nancy, Paris, Reims et Troyes, avec un risque moyen à Nancy ;
- ouest : du chêne partout, en tête sur de nombreux sites (Angers, Angoulême, Bourges, Cholet, Dinan, La Roche-sur-Yon, Limoges, Nantes, Orléans, Poitiers, Rennes et Tours) mais avec un risque faible ;
- centre-est : le chêne est en tête partout sauf à Aurillac, avec un risque allergique moyen partout sauf à Clermont-Ferrand où il est faible ;
- Rhône-Alpes : du chêne en tête partout sauf à Grenoble et Saint-Étienne, avec un risque le plus souvent moyen (faible à Annemasse) ;
- sud-ouest : le chêne occupe la première place à Agen, Bayonne, Castres, Pau et Toulouse ; le risque y est moyen sauf à Bayonne (faible) ;
- Méditerranée : avec un risque moyen, le chêne est en tête à Aix-en-Provence, Ajaccio, Avignon, Gap et Nîmes.
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