PRÉSENT DEPUIS neuf ans en France, le troisième groupe pharmaceutique japonais - au 17e rang mondial - affiche ses ambitions en Europe, malgré un contexte continental difficile (économies sur le médicament imposées par les gouvernements en raison de la crise). « Les résultats prometteurs de cinq molécules en développement en oncologie, dont une en phase III d’études cliniques (tivantinib) qui présente une nouvelle option thérapeutique dans le cancer du poumon, nous permettent de réaliser des pas de géant dans les thérapies ciblées », affirme Reinhard Bauer, patron de la zone Europe. En consacrant plus de 20 % de son chiffre d’affaires à ses activités de recherche et développement, Daiichi Sankyo fait aujourd’hui de l’oncologie son fer de lance. L’entreprise prévoit de réaliser des ventes de 100 millions d’euros en 2015 sur les traitements du cancer, anticipe son dirigeant.
Basé à Munich, le discret siège social européen du laboratoire nippon ne laisse pas deviner son potentiel.
L’objectif du groupe était de réaliser 1,2 milliard d’euros de ventes totales en Europe en 2012 (perspective qui inclut les activités commerciales de sa filiale Ranbaxy, premier groupe pharmaceutique indien). Les baisses de prix (parfois imprévisibles) décidées par les gouvernements compliquent la donne mais n’empêchent pas le laboratoire d’être optimiste. Au point que Daïchi pourrait investir dans l’Hexagone, le groupe envisageant de construire une unité de bioproduction en France.
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