DURANT près d’un mois, 10 scientifiques de renom en cancérologie vont dialoguer avec le grand public autour des avancées et espoirs de la recherche sur le cancer. À l’occasion de la journée mondiale contre le cancer, le 4 février, l’Association pour la recherche sur le cancer (ARC) lance le deuxième Grand Direct des chercheurs. Jusqu’au 18 février, les internautes peuvent poser leurs questions en se rendant sur le site Internet dédié à l’événement : www.grand-direct-chercheurs.com. Après modération, les questions sont publiées dans une section du site où les autres internautes peuvent voter pour les questions qu’ils considèrent comme les plus intéressantes. Les réponses des experts sont ensuite diffusées au fur et à mesure sur le site.
En2010, la première édition du Grand Direct des chercheurs a rassemblé 15 000 personnes. Quelque 300 questions avaient été postées par les internautes et plus de 200 réponses formulées par les chercheurs. Grâce à cette initiative, l’ARC s’inscrit dans sa mission d’information en proposant au public de « mieux comprendre où et comment la recherche sur le cancer progresse, tant en matière de prévention que de dépistage ».
Dans le cadre de ce Grand direct des chercheurs, l’ARC organisera le 4 février simultanément à Paris, Lyon et Marseille un débat en multiplex qui sera diffusé sur Internet (inscription gratuite sur le site). Animé par Michel Field, l’événement réunira durant deux heures le grand public et les 10 chercheurs répartis sur les plateaux des trois villes.
Parmi les 10 experts participant à l’édition 2011 du Grand Direct figurent notamment le Pr Alain Puisieux (directeur du Centre de recherche en cancérologie de Lyon), le Dr Jean-Yves Delattre (chef du service de neurologie Mazarin et chef de l’équipe de neuro-oncologie expérimentale au Centre de recherche de l’Institut du cerveau et de la moelle à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière), le Dr Pierre Laurent-Puig (service de biochimie de l’hôpital européen Georges-Pompidou à Paris et directeur d’une unité de recherche à l’université Paris-Descartes) et le Dr Anne Vincent-Salomon (service de pathologie et chercheuse dans l’unité Génétique et biologie des cancers de l’Institut Curie à Paris).
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