En France, la stratégie de dépistage du cancer du sein se fonde, hors cas particuliers, sur la réalisation d’une mammographie tous les deux ans chez les femmes âgées de 50 à 75 ans. Cette démarche ne doit pas faire oublier la palpation réalisée par le praticien lors de l’examen gynécologique annuel. Les gynécologues conseillent également aux femmes de pratiquer l’autopalpation, qui peut donner l’alerte entre deux consultations. Afin de faciliter la palpation, des industriels ont développé des gants. Leur principe est d’éliminer les frottements sur la peau grâce à une interface en gélose pour optimiser la perception des nodules. Ces accessoires sont accompagnés de support didactique expliquant le principe de la palpation et l’importance du dépistage.
Il s’agit d’un outil d’aide à la palpation qui peut être proposé aux femmes dans le cadre de l’autopalpation comme aux praticiens en consultation. « Cet accessoire peut faciliter la sensation de toucher, mais il n’y a pas de données montrant que ces gants apportent une efficacité supplémentaire en termes de dépistage. Ils doivent être surtout considérés comme une occasion d’ouvrir le dialogue avec les femmes sur l’autopalpation et ne se substituent en aucun cas au dépistage par mammographie », insiste le Dr Patrice Crochet.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024