En novembre dernier, le député-maire PS de Denain, Patrick Roy, célèbre pour ses vestes rouges et ses invectives à l’Assemblée, se croyait condamné. Atteint d’un cancer du pancréas – diagnostiqué en octobre juste après son combat acharné contre la réforme des retraites –, il avait subi une chimiothérapie dont les médecins ne pouvaient que reconnaître l’échec, ne lui laissant que quelques semaines, voire quelques jours, à vivre, c’est du moins ainsi qu’il l’a entendu. Et puis le « miracle », comme il dit, une nouvelle molécule à l’essai.
Avec des progrès spectaculaires. Mardi dernier, Patrick Roy, toujours de rouge vêtu, a repris le chemin du Parlement. Et Bernard Accoyer, le président de l’Assemblée, qui lui avait rendu une visite très appréciée à l’hôpital, lui a accordé quatre minutes, au lieu des deux prévues habituellement pour chaque intervenant, pour remercier ses collègues et tous ceux qui l’ont soutenu.
« Alors que je vous vilipende à longueur de séances, vous avez été à mes côtés, sans faille, toujours, a-t-il dit. (...) Face à la mort redoutée, il y a la vie espérée. Ce souffle, vous me l’avez tous donné, tous, à gauche, à droite, au gouvernement. Jamais, jamais, je n’oublierai. Ce souffle, il faut aussi le donner aux millions de victimes qui, comme moi, luttent pour la vie. La vie est tellement belle. Ces victimes, aimez-les, aimons-les, entourez-les, entourons-les. Le cœur accomplit des miracles. Dès demain, je redeviens un opposant farouche, mais je vais vous le redire : je vous aime toutes et tous. La vie est belle ! »
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