L’epidermal growth factor (EGF), tenté sur des modèles de souris reproduisant des dommages post-irradiation, accélère la récupération des cellules souches hématopoïétiques lésées par le traumatisme.
Les observations de John Chute et coll. peuvent « offrir des options thérapeutiques pour traiter des personnes ayant subi des dommages radioactifs (bombes, accident nucléaire, cancer). »
John Chute (Duke University) et coll. trouvent une multiplication par 18 des taux d’EGF chez des souris porteuses de délétions ralentissant la mort des cellules endothéliales (des souris ayant par ailleurs une meilleure survie post-irradiation). Ils ont ensuite testé l’effet de l’EGF in vitro sur des cellules souches hématopoïétiques de souris irradiées. Et observé une récupération de ces cellules, offrant l’opportunité de repeupler une moelle osseuse déficitaire.
Des études complémentaires montrent que l’EGF améliore la survie après une irradiation à dose létale : 93% des animaux survivent s’ils ont reçu à l’irradiation après une administration d’EGF, contre 53 % si c’est une solution saline.
Selon ces auteurs, l’EGF semble réprimer une protéine nommée PUMA qui déclenche l’apoptose des cellules souches après une exposition radioactive.
Nature Medicine, 3 février 2012.
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