LA POULE étant le seul animal à présenter spontanément des cancers de l’ovaire, elle représente un très bon modèle d’étude de ce cancer. Des chercheurs américains de l’Université de l’Illinois (Janice Bahr et coll.) étudient le modèle depuis 5 ans. Ils viennent de publier une étude montrant qu’un régime enrichi en graines de lin réduit la gravité du cancer et améliore la survie des poules.
Des résultats qui peuvent donner une base pour une étude clinique de l’effet des graines de lin dans le cancer de l’ovaire chez la femme.
La graine de lin représente l’aliment le plus riche en acide alpha-linolénique, un acide gras polyinsaturé de la série oméga-3. Diverses études ont montré que les graines de lin inhibent la formation de tumeurs du côlon, du sein, de la peau et du poumon.
Des poules pondeuses de 2 ans, c’est-à-dire ayant ovulé autant de fois qu’une femme atteignant la ménopause, ont picoré des graines de lin ajoutées à leur alimentation pendant un an. À ce terme, on s’aperçoit que le nombre des tumeurs ovariennes avancées, aux stades 3 et 4, est significativement réduit comparativement aux volatiles qui ont eu le régime standard. Ces dernières ont eu plus souvent des métastases et des œdèmes.
En médecine, la gravité du cancer tient au fait qu’il est souvent découvert à un stade tardif. Le pronostic peut être bon et les options thérapeutiques sont plus nombreuses si le diagnostic est fait alors que la tumeur n’a pas métastasé.
En complément, les chercheurs observent un meilleur contrôle du poids dans le groupe des animaux ayant consommé les graines de lin, le surpoids étant un facteur associé au cancer de l’ovaire.
Gynecologic Oncology, mai 2010.
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