Cancer de l’œsophage

L'espoir des anti-PD1

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Publié le 22/12/2020
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 Une association qui pourrait devenir le nouveau traitement de référence

Une association qui pourrait devenir le nouveau traitement de référence
Crédit photo : Phanie

Les cancers de l’œsophage sont très souvent en impasse thérapeutique. Les études sur l’immunothérapie lors du dernier congrès de l’ESMO ouvrent de nouvelles perspectives.

La chimiothérapie par 5FU-oxaliplatine était jusqu’à présent le standard en première ligne de traitement des cancers de l’œsophage et de la jonction œsogastrique avancés. L’association pembrolizumab et chimiothérapie pourrait devenir le nouveau traitement de référence en première intention en cas de cancer avancé ou métastatique, comme le suggèrent les dernières études.

L’étude Keynote-590 en particulier a évalué en première ligne le pembrolizumab associé à une chimiothérapie (cisplatine + 5FU) versus chimiothérapie seule chez 749 patients atteints d’un adénocarcinome ou d’un carcinome épidermoïde de l’œsophage localement avancé/non résécable ou métastatique.

Les résultats ont été positifs pour les critères principaux (survie globale) et secondaires (survie sans progression et réponse globale). La survie globale était de 12,4 mois dans le groupe pembrolizumab versus 9,8 mois dans le groupe chimiothérapie seule. Les tumeurs exprimant PD-L1 et les cancers épidermoïdes étaient associés à une meilleure réponse.

Christine Fallet

Source : Le Quotidien du médecin