Le statut des tumeurs du sein vis à vis des récepteurs hormonaux est susceptible de varier au cours de la maladie. Dans une étude chez 119 patientes suivies pendant 10 ans, Linda Lindström et coll., (Suède) constatent que 33,6% des patientes présentent une modification du statut des récepteurs hormonaux selon les localisations de la tumeur (locale, loco-régionale et métastases), que 36,1% sont RE+ (récepteurs aux estrogènes) stables et que 30,3% sont ER- stables. Seize pour cent des patientes sont passées de RE+ à RE– au cours de la maladie, 12,6% de RE– à RE+, et 5% ont subi des modifications multiples.
Pour le récepteur progestéronique (RP), il s’est altéré dans 30,2% des cas, passant de positif à négatif pour la majorité. Par ailleurs, 15% ont eu un changement portant sur HER2 (epidermal growth factor receptor 2).
Le choix des traitements anti-hormonaux est généralement décidé sur une biopsie de la tumeur primitive. L’étude montre qu’il serait important de réitérer les vérifications, lors des rechutes notamment.
Congrès de l’European Multidisciplinary Cancer Congress, Stockholm.
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