J’ai lu avec grand intérêt votre article («Le Quotidien» du 17/12/2018 «Neuroblastome : : une classification pour un trairtement personnalisé») analysant la publication dans Science du Pr FISCHER sur le neuroblastome, suite à quoi j’ai trois interrogations :
1) Cette découverte ne devrait-elle pas inciter à remettre en pratique le dépistage biologique du neuroblastome qui avait été expérimenté entre autres en Rhone-Alpes il y a quelques années puis abandonné parce qu’il aboutissait à traiter (avec les effets secondaires fâcheux qui en découlaient) trop d’enfants qui, sans ce dépistage auraient guéri spontanément sans séquelle. Il faudrait alors proposer de soumettre les dépistés à une recherche en biologie moléculaire des gènes des mécanismes d’entretien des télomères et ne proposer des traitements agressifs qu’aux porteurs de ces gènes et laisser tranquilles les non-porteurs
2) Ce mécanisme pourrait-il s’appliquer aussi au dépistage du cancer du sein qui comporte lui aussi le risque (mais dans une moindre mesure) d’infliger des traitements invalidants à des personnes qui auraient pu, sans cela, guérir spontanément sans séquelle
3) J’ai eu l’occasion de m’occuper d’une patiente porteuse, à la fois, d’un neuroblastome avec syndrome de Pepper qui a guéri sans traitement et d’une malformation cardiaque congénitale grave ayant dû être opérée; ne serait-il pas intéressant, dans une optique de recherche sur la physiopathologie des malformations cardiaques congénitales, de proposer d’étudier en biologie moléculaire, comment fonctionnent chez elle les gènes étudiés par le Pr Fischer ?
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