C’est une étude américaine qui le dit : la mortalité par cancer est plus forte chez les hommes (« Cancer, Epidemiology, Biomarkers & Prevention », 12 juillet). Le Dr Michael Cook (Institut national américain du cancer) et son équipe ont analysé les taux de survie à cinq ans, en ajustant les données pour l’âge, l’année du diagnostic et l’avancement de la tumeur. Résultat, des différences de mortalité dépassant 5 pour les cancers de la lèvre (5,51 hommes en meurent pour une femme) et du larynx (5,37), de 4,47 pour le pharynx, 4,08 pour l’œsophage et 3,36 pour la vessie. Le ratio est encore de 2,31 pour le cancer bronchopulmonaire, 2,23 pour le foie, 1,75 pour la leucémie, 1,47 pour le cancer colorectal.
Il reste à cerner les principaux facteurs responsables de ces différences de mortalité. Des mesures de prévention permettant de réduire l’impact de la maladie pourraient alors être prises.
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