L’incidence des cancers a considérablement augmenté en 30 ans en France. Entre 1980 et 2010 on est passé de 170 000 à 360 000 nouveaux cas par an. Soit une augmentation de 112 %. Or si le vieillissement (+18 %) et l’évolution démographique (+22 %) y participent, 50 % de cette progression est le résultat de l’amélioration du dépistage et du diagnostic précoce, et de l’augmentation du risque. Risque auquel les modifications environnementales participent…
Mais le poids de l’environnement reste très difficile à évaluer. Pour l’InVS et l’Inca, 5 à 10 % des cancers seraient liés à des facteurs environnementaux et 5 % à des expositions professionnelles.
Néanmoins, si au-delà « des agents physiques, chimiques, biologiques présents dans l’air, l’eau, les sols et l’alimentation, auxquels un individu est exposé dans son milieu de vie et professionnel » (définition ANSES), on adopte une vision plus large intégrant les facteurs comportementaux, socio-économiques et psychosociaux, soit tout ce qui n’est pas d’origine génétique, comme le fait l’OMS, alors l’environnement serait impliqué dans 80 % des cancers…
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