Si le risque potentiel, toujours faible en valeur absolue, n’a jamais été de taille à faire reconsidérer le bien-fondé de la démarche, la question des cancers chez les enfants conçus par procréation médicalement assistée (PMA) revient régulièrement préoccuper les spécialistes de la fertilité. Voilà de quoi rassurer professionnels et patients avec les résultats d’une grande étude britannique chez plus de 106 000 enfants nés après PMA entre 1992 et 2008 et suivis pendant 6,6 ans en moyenne. Avec 108 cas de cancers recensés contre 109,7 attendus, la PMA n’était pas associée à une augmentation du risque global de cancer, et en particulier pas de leucémie, de neuroblastome, de rétinoblastome, de tumeurs du système nerveux central ni de tumeurs germinales. Seulement deux cancers étaient légèrement plus fréquents que dans la population générale, l’hépatoblastome et le rhabdomyosarcome. Le risque en valeur absolue restait très faible, avec respectivement un excès de risque de 6,21 et de 8,82 cas pour 1 million de personnes-années, avec toujours respectivement 6 et 10 enfants atteints dans la cohorte étudiée.
The New England Journal of Medicine, publié en ligne le 7 novembre 2013
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