› Vos malades ont lu
COSMOPOLITAN
Octobre
PARTAGE d’expérience. C’est la méthode choisie par « Cosmopolitan » pour aider ses lectrices à passer l’épreuve du cancer. C’est d’ailleurs Viviane qui l’assure : « Je me suis rendu compte que beaucoup de femmes autour de moi avaient eu un cancer du sein et qu’elles vont très bien aujourd’hui : c’est hyperrassurant. Rien de tel que de voir des personnes guéries pour se dire qu’on va surmonter le truc. » Julie, elle, a eu recours à l’acupuncture et à la naturopathie, « pas pour vaincre le cancer, pour supporter les traitements », alors que Sophie a tout essayé, le tai-chi, l’auriculothérapie, l’acupuncture, le shiatsu, les massages. Certaines, comme Virginie, ont été surprises : « Je savais que j’allais perdre mes cheveux, je n’avais pas capté que ça voulait dire aussi mes sourcils, mes cils et mes poils pubiens. » Claire vante les vertus du maquillage pour ne pas avoir l’air malade : « Dans la salle d’attente, on était toutes les mêmes, toutes dignes, toutes belles. » Toutes témoignent des petits trucs qui au quotidien permettent de sortir la tête de l’eau : s’offrir un cadeau, s’occuper de soi ou faire l’amour.
QUE CHOISIR SANTÉ
Octobre
Pourquoi il bat la chamade
UNE MACHINE complexe qui se contracte environ 60 à 80 fois et envoie 5 à 6 litres de sang par minute dans l’organisme. Dans la rubrique « Mieux se connaître pour se soigner », le mensuel « Que choisir santé » dit tout sur le cœur. « Lors d’un effort physique, il augmente sa cadence pour apporter aux muscles une plus grande quantité d’énergie et d’oxygène. Son rythme s’accélère aussi en cas de frayeur ou de stress, entraînant une meilleure oxygénation du cerveau et une augmentation du tonus musculaire », explique le mensuel. Des réactions d’adaptations normales et passagères, qu’il faut distinguer des situations où le cœur bat la chamade sans cause apparente. Que faire en cas d’extrasystole (sensation de déclic ou impression d’arrêt bref du cœur) ou de tachycardie (un cœur qui bat trop vite en continu) ? Le magazine prodigue ses conseils et explique comment prendre le pouls. En cas de palpitations, « prévoyez une visite chez votre médecin si les crises se répètent plusieurs fois par jour, même sans signe associé ou si, tout simplement, elles vous tracassent », suggère la revue, qui aide ses lecteurs à anticiper les questions du praticien : la crise s’est-elle produite à l’effort ou au repos, le début et la fin ont-ils été brutaux ou plutôt progressifs...
TOP SANTÉ
Octobre
Palmarès, la suite
APRÈS « le Point » et « l’Express », le mensuel « Top Santé » publie un palmarès spécial chirurgie de la femme. Région par région, le guide répertorie les meilleurs hôpitaux et cliniques dans quatre spécialités intéressant les femmes : opérations du cancer du sein, de la thyroïde, de l’utérus et de l’incontinence urinaire. La sélection est proposée par un acteur de la complémentaire santé individuelle, le groupe d’assurance Swiss Life, à partir des données de l’Agence technique de l’information sur l’hospitalisation (ATIH). Pour chaque pathologie, le mensuel donne les grandes tendances du moment. « La préservation du sein le plus souvent possible et la diminution des curages ganglionnaires axillaires » sont par exemple présentées comme les deux grands progrès qui ont marqué la chirurgie du cancer du sein. Pour la chirurgie de la thyroïde, qui intéresse 40 000 personnes chaque année, ce sont les résultats esthétiques qui s’améliorent, avec une cicatrice le plus souvent de 2 cm. De même pour l’utérus, l’ablation (70 000 femmes chaque année) est le plus souvent réalisée par les voies naturelles, avec une convalescence moins longue.
VOTRE BEAUTÉ
Hors série
Beauté en soi à 60 ans
LE HORS-SÉRIE du magazine « Votre beauté » invite à l’optimisme. Quel que soit l’âge, il est possible de se faire du bien, de prendre soin de son corps et de retrouver sa beauté intérieure. « Vers la soixantaine, le métabolisme se ralentit, les capitons peuvent s’installer », explique la revue. Mincir devient plus difficile. Toutefois, une détoxification deux fois par an permet de « rebooster tous les mécanismes d’élimination ». Au menu, fruits et légumes à feuilles pour les vitamines, le calcium et l’effet diurétique. À cet âge, le recours à l’ostéopathe peut être utile : « Toute la vie, le corps emmagasine des minitraumatismes. Et, avec les années, il est de moins en moins capable de les compenser. D’où une moindre résistance des articulations, une plus grande raideur des ligaments, des troubles digestifs », autant de petits maux que l’ostéopathe peut aider à stabiliser. Enfin, le qi-gong ou l’acupuncture permettent de rétablir les énergies et l’équilibre entre le ying et le yang. « Soixante ans, c’est l’âge où, d’après les Chinois, on est maître de soi, où l’on connaît sa valeur, où l’on déguste la vie », explique le Dr Martine Depondt-Gadet. Les manifestations du vieillissement, comme le blanchiment des cheveux, les rides, les trous de mémoires sont une usure du yin. Or le rein est le réceptacle de cette énergie yin. D’où l’importance de travailler « sur les méridiens du rein. Ce n’est pas uniquement l’organe lui-même qui est sollicité mais tout ce qu’il gouverne, c’est-à-dire la vessie, l’ouïe, la rétention d’eau », assure la praticienne.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024