Selon une étude ayant porté sur une cohorte de plus de 6500 patients séropositif et 37 000 séronégatifs suivis de 1996 à 2008, les carcinomes basocellulaire et spinocellulaire sont plus fréquents chez les sujets séropositifs que chez les sujets non infectés par le VIH, avec respectivement un risque multiplié par 2 et 2,6.
Pour les épithéliomas spinocellulaires, le risque augmente avec la baisse du taux de CD4. Il est comparable à celui de la population générale lorsque les patients séropositiffs ont un taux de CD4 voisin de celui rapporté chez les sujets séronégatifs, mais augmente dès que le taux de CD4 baisse.
Ainsi, dans la population générale, un cas de carcinome spinocellulaire est observé pour 4 cas de basocellulaires. Un ratio qui passe à un pour deux lorsque les CD4 sont abaissés.
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