La survie du cancer de la prostate s’est-elle améliorée depuis la mise en place du dépistage généralisé avec dosage du PSA ? Des études menées aux États-Unis sur les effets du traitement antiandrogénique donnent l’opportunité de répondre à cette question. En particulier les études qui ont encadré l’instauration du dépistage.
Une analyse de travaux publiée dans le « Journal of Urology » fait dire aux auteurs que « l’ère des PSA » s’est traduite par une amélioration de la survie chez les patients ayant un diagnostic récent de cancer de la prostate et des métastases osseuses ou localisées ailleurs. Cela s’est également traduit par une résolution de la disparité entre les Américains d’origine caucasienne et afro-américaine.
Dans trois études où les patients ont reçu des traitements antiandrogéniques similaires (3 096 hommes ayant un cancer de la prostate non traité antérieurement), le calcul de la médiane de survie montre des chiffres de 30 mois chez des patients enrôlés en 1985-1986, de 33 mois entre 1989 et 1994, contre 49 mois pour les inclus entre 1995 et 2009. Une réduction de 30 % du risque de décès est trouvée dans les études récentes comparativement aux études anciennes.
Et la prise en compte des facteurs influant sur le risque montre chez les Afro-Américains une médiane de survie de 27 mois dans les études anciennes contre 48 mois dans les plus récentes, proche de la médiane de survie des hommes caucasiens.
« Nous estimons que cette amélioration est due à une meilleure connaissance du cancer de la prostate chez les hommes afro-américains. »
Ian Thompson et coll., Journal of Urology, 23 août 2012.
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