L’étude présentée par Joyce Liu (Boston) lors du dernier congrès de l’American Society of Clinical Oncology (ASCO) a porté sur 90 patientes qui présentaient un cancer de l’ovaire (forme récurrente, de haut grade, sensible au platine et forme avec mutation BRCA). Toutes ont reçu de l’olaparib et 44 ont eu également du cediranib.
Après un suivi médian de 16,6 mois, l’auteur rapporte une augmentation de la durée de survie globale sans progression, qui est passée de 9 à 17,7 mois, avec l’association (HR : 0,42 ; 023-0,76 ; p = 0,005).
Le taux de réponse est lui passé de 48 à 80 % (p = 0,002).
Le bénéfice de l’association est significatif dans les tumeurs ne présentant pas la mutation BRCA (16,5 versus 5,7 mois, p= 0,008), alors qu’il ne l’est pas en présence de la mutation (19,4 versus 16,5 mois, p = 0,16).Les effets indésirables, à type d’hypertension artérielle, de diarrhée et d’asthénie ont été le plus souvent contrôlables par un traitement symptomatique et/ou une réduction des posologies.
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