Puisque les patients à haut risque traités par des statines, y compris les patients sous traitement ayant un taux faible de LDL-cholestérol continuent à avoir un risque cardiovasculaire plus élevé, l’étude IMPROVE-IT visait à évaluer si la diminution du LDL-C bien en dessous de 70 mg/dl en ajoutant l’ézétimibe à une statine réduisait encore les évènements cardiovasculaires.
L’étude IMPR OVE-IT a atteint ses critères d’efficacité composites principal et secondaires. 18144 patients à haut risque présentant des syndromes coronariens aigus ont été suivis en moyenne 6 ans (jusqu’à 8,5 ans). L’année 7, 32,7% des patients traités par Inegy ont présenté un évènement du critère principal (décès cardiovasculaire, infarctus, hospitalisation pour angor instable, revascularisation, AVC) versus 34,7% des patients recevant la simvastatine seule ( HR: 0,936 ; p= 0,016). « C’est la première fois que cela est démontré dans une étude avec une statine plus un médicament hypolipémiant n’appartenant pas à la classe des statines » a déclaré le Pr Michel Farnier (Dijon). De plus, au début de l’étude, le taux initial moyen de LDL-C était déjà bas (0,95 mg/l). Et après un an, le taux moyen de LDL-C était de 0,53 mg/l dans le groupe Inegy et de 0,70 mg/l dans le groupe simvastatine. « Cela confirme que lower is better et même à des niveaux particulièrement bas » a souligné le Pr François Schiele (Besançon).
En ce qui concerne la tolérance, il n’a pas été observé de différences significatives entre les groupes de traitement en termes d’effets secondaires indésirables, incluant myopathie et rhabdomyolyse.
Conférence de presse organisée par MSD
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024