L’ENQUETE EUPS-AF (EUropean Patient Survey in Atrial Fibrillation), à l’initiative de Daiichi Sankyo Europe, a été mise en œuvre pour mieux comprendre les besoins des patients dans le traitement de la fibrillation atriale (FA) chronique. Les réponses fournies par 1 507 adultes souffrant de FA en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni ont montré qu’il faut faciliter l’accès des patients aux médecins et leur fournir une information claire sur le traitement de la FA. Elle a, par ailleurs, souligné les limites du traitement anticoagulant par un antivitamine K liées à la nécessité d’un suivi régulier avec un ajustement des doses et à toutes les contraintes associées pour le patient.
L’expérience de Daiichi-Sankyo dans le domaine de la thrombose n’est pas récente, puisque l’acide epsilon-aminocaproïque est l’une des premières substances développées grâce aux activités de recherche de la société dans le domaine de l’hémostase. Plus tard, Daiichi a découvert plusieurs inhibiteurs du facteur Xa ayant un pouvoir anticoagulant, dont l’edoxaban. Le nom de la molécule témoigne de son origine japonaise, Edo étant l’ancien nom de Tokyo, les lettres "X" et "A" rappelant qu’il s’agit d’un inhibiteur du facteur Xa.
Cet anticoagulant actif par voie orale en une prise quotidienne inhibe spécifiquement, de façon réversible et directe, le facteur Xa. L’edoxaban a été tout d’abord évalué dans le cadre de la prévention des accidents thromboemboliques après chirurgie orthopédique. Mais le programme de développement se poursuit. Ainsi, l’étude Hokusai-VTE, du nom du peintre japonais auteur de La Grande Vague de Kanagawa, porte sur le traitement de la maladie thromboembolique . Il s’agit d’un essai multicentrique randomisé en double aveugle comparant warfarine et edoxaban chez 7 500 patients ayant reçu un traitement par énoxaparine ou héparine non fractionnée pendant au moins cinq jours (jusqu’à douze jours) pour une thrombose veineuse profonde (TVP). L’étude ENGAGE AF-TIMI 48, quant à elle, porte sur la prévention des accidents vasculaires cérébraux chez les patients ayant une FA. Elle a été mise en œuvre pour comparer l’efficacité et la tolérance de deux doses d’edoxaban (60 et 30 mg/j en une seule prise orale) à celles de la warfarine chez des patients en fibrillation atriale à risque modéré ou élevé d’AVC. Elle porte sur plus de 21 000 patients. Le critère principal de jugement, composite, associe les AVC et les accidents emboliques systémiques.
D’après une conférence de presse organisée par Daiichi-Sankyo.
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