Courrier des lecteurs

Un plan com' pour les défibrillateurs :

Publié le 22/03/2018
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Si le D.A.E est un relatif échec (« Le Quotidien » du 5 mars), c’est dû à la mauvaise compliance des patients qui préfèrent fibriller chez eux ou à l’hôpital plutôt que dans la rue. Une meilleure campagne publicitaire aurait pallié ce défaut. J’en trace les grandes lignes :

Fibrillez dans la rue et vous bénéficiez de ;

a- Première journée d’hospitalisation gratuite.

b- Quart d’heure de gloire wharolien avec votre photo et celle de votre sauveur en première page de vos journaux locaux.

c- 30 % des droits sur votre livre ; Comment j’en suis revenu.

d Frais annuels de commémoration de l’événement sur le trottoir remboursés à 75 % par la C.P.A.M. Plaque nominative en bronze incrustée dans le trottoir, à l’endroit précis de la réanimation (avec le fameux logo du cœur frappé de l’expression « j’t’ai bien niqué ! » en lettre d’or).

e- Relance de l’activité des magasins entourant l’endroit où c’est arrivé avec 25 % de réduction pour 1OO euros d’achats.

f- Mise en A.L.D d’office (C.P.A.M + A.L.D + D.A.E = M.A.L.A.D.E)

g- Carte de stationnement prioritaire frappée du même logo.

h- V.I.P à vie à la fête des voisins.

g- Don par la mairie d’un D.A.E factice permettant de cuire les steaks hachés.

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Dr Thierry Deregnaucourt, médecin généraliste, Sailly-en-Ostrevent (62)

Source : Le Quotidien du médecin: 9648