SELON UN SONDAGE CSA Santé réalisé avec le soutien des Laboratoires Pierre Fabre sur une population de plus de 10 000 personnes âgées de 15 à 69 ans, 60 % d’entre elles déclarent avoir déjà eu de l’acné, ce chiffre s’élève à 73 % dans la tranche d’âge de 15 à 34 ans et 12 % affirment être acnéiques au moment de l’enquête. Ce sont donc 5 millions de Français concernés par l’acné, maladie bénigne,mais « affichant » et difficile à supporter au quotidien.
Les adolescents ne sont pas les seuls concernés puisqu’un acnéique sur 4 a plus de 25 ans Les femmes ne sont pas épargnées.
Mauvais suivi.
L’enquête révèle que parmi les femmes de 25 ans et plus souffrant d’acné, 86 % ont entre 25 et 44 ans et que chez 23 % d’entre elles l’acné s’est déclarée après 18 ans, acné tardive souvent sévère.
Cependant, si l’acné est le premier motif de consultation chez le dermatologue, 38 % des patients acnéiques ne sont pas pris en charge (25 % se traitent seuls, 13 % ne se traitent pas), ce pourcentage diminue avec la sévérité de l’acné mais il reste 17 % de patients (de 15 à 34 ans) atteints d’acné sévère qui ne sont pas suivis.
Outre les aspects pratiques (coût, délais rendez-vous) les patients qui ne consultent pas estiment que les traitements ne sont efficaces que temporairement (26 %), voire même qu’ils sont inefficaces.
« L’acné sévère n’est pas une fatalité, il existe des solutions efficaces pour la traiter » a souligné le Pr Pierre Wolkeinstein.
En cas d’acnés légères à modérées,les traitements par voie topique sont suffisants pour faire disparaître les symptômes. Les acnés plus sévères papulopustuleuses relèvent d’un traitement antibiotique oral de la famille des cyclines associé au traitement local.
L’isorétinoïde est réservé aux acnés sévères après échec du traitement précédemment cité et sous réserve d’une surveillance stricte en raison du risque de malformations fœtales. Une contraception est obligatoire pour les jeunes filles et un test de grossesse doit être fait tous les mois pour obtenir la délivrance de ce médicament.
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