Des scientifiques de l’Institut Pasteur et du CNRS ouvrent une nouvelle piste thérapeutique dans les ulcères de Buruli, cette maladie cutanée invalidante en émergence en Afrique de l’Ouest depuis les années 1980. Les chercheurs français, en collaboration avec leurs homologues des universités de Bâle et de Cambridge, ont décrit comment la mycolactone, une protéine abondamment produite par les bacilles Mycobacterium ulcerans, provoque les ulcères. Cette molécule lipidique, qui dérégule la synthèse du cytosquelette, compromet à la fois la cohésion des tissus cutanés et leur potentiel de cicatrisation. Comme les chercheurs ont identifié des cibles moléculaires de la mycolactone (protéines de la famille Wiskott Aldrich), ils suggèrent d’exploiter cette voie et de tester ainsi des inhibiteurs fonctionnels de la toxine pour améliorer la guérison des ulcères. Les traitements actuels basés sur une lourde antibiothérapie parfois couplée à une chirurgie d’excision des lésions, sont inadaptés aux conditions de terrain.
The Journal of Clinical Investigation, publié en ligne le 15 mars 2013.
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024