Ils sont au nombre de trois. Dectine-1, Mannose et DC-SIGN, ces trois récepteurs de la famille des lectines de type C à la surface des macrophages, viennent d’être incriminés dans des mécanismes moléculaires de résistance à la leishmaniose viscérale. Des chercheurs du CNRS, de l’Université de Toulouse III-Paul Sabatier et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD) ont montré que ces récepteurs peuvent, selon leur état de différenciation, contribuer à éliminer le parasite, ou à l’inverse favoriser sa prolifération.
Dectine-1 et Mannose ont un effet inhibiteur sur le parasite en déclenchant une réponse inflammatoire, avec la production de radicaux libres oxygénés et de médiateurs pro-inflammatoires. A contrario, s’il participe à la phagocytose de Leishmania, le récepteur DC-SIGN favorise la prolifération du pathogène en inhibant l’activité microbicide des macrophages.
Les macrophages s’affirment comme étant une cible majeure dans la défense de l’hôte vis-à-vis du pathogène. Ces travaux réalisés chez la souris et chez l’homme montrent pour la première fois que les lectines de type C contrôlent la balance entre les médiateurs lipidiques pro- et anti-inflammatoires, ce qui pourrait amener au développement de nouveaux médicaments.
› Immunity, 16 mai 2013.
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