« Cela fait ainsi plusieurs années que les Vénézuéliens ont appris à vivre sans aspirine ou même sans paracétamol, pourtant incontournable face aux virus comme le chikungunya » rapporte Libération, dans un reportage consacré à la crise sanitaire au Venezuela.
Selon le quotidien, la mortalité liée au cancer a augmenté de 5 % en quatre ans. La situation ne serait guère plus favorable pour les patients souffrant de diabète ou de maladie nerveuse, qui « n'apparaissent pas dans les statistiques parce qu'ils meurent chez eux ».
Le reportage énonce des chiffres préoccupants : 85 % des médicaments seraient touchés par les pénuries. Les praticiens, livrés parfois à eux-mêmes retrouvent des conditions d'exercice similaire à celles d'il y a trente ans.
Au Venezuela, 90 % du matériel médical est importé. La forte corruption et le système de contrôle des changes, plomberaient le système d'approvisionnement. Le gouvernement vient de rejeter la demande de l'opposition d'appeler à l'aide humanitaire.
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