La consommation d’œufs a bondi en France, de 6 % en volume par rapport à 2023. L’inflation peut expliquer cette hausse, alors que l’œuf a été touché mais reste largement la protéine animale la moins chère du marché, à 25 centimes en moyenne l’unité.
La production a pourtant dû faire face à un double défi, avec une progression de 33 % de ses coûts sur deux ans, et une diminution de ses volumes de 8 % (-1,2 milliards d’œufs) en France, due à l’épizootie d’influenza aviaire, qui a encore lourdement sévi cette année. Dans les Côtes D’Armor, 1,2 million de poules pondeuses ont encore été décimées en huit jours en ce début d’année. Le taux d’autosuffisance de la France est passé de 103 à 96,5 % en 2022. Un retour à la normale n’est pas attendu avant l’automne, si la situation sanitaire ne se dégrade pas.
Par ailleurs, les modes d’élevages poursuivent leur montée en gamme, 77 % étaient « alternatifs » (bio, plein air, label rouge) fin 2022 en France. L’élimination des poussins mâles (ovosexage) est interdite depuis janvier 2023 pour la totalité des souches dans notre pays, mais pas dans le reste de l’Europe, ce qui crée une distorsion de concurrence. Le logo « œufs de France » est apposé sur les trois quarts des boîtes, et en cours de déploiement sur les produits alimentaires : biscuits, sauces, pâtes, plats préparés, etc.
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