L’EXPRESS
DU 15 AU 21 JUIN
L’EXPRESS est allé enquêter en Guadeloupe. Une école à l’heure de la grande récré. « Scène saisissante », témoigne l’hebdomadaire. En plein milieu de la cour, un snack ambulant distribue pizzas, chips, boissons sucrées, barres chocolatées. « À l’heure où la société française prend conscience des ravages du surpoids sur la santé, la vision de certaines cours de récréation guadeloupéennes paraît surréaliste », s’inquiète la revue. Ce d’autant que, avec la Martinique, la Guadeloupe est le département où le surpoids et l’obésité sont le plus fréquents : 1 habitant sur 2 est en surpoids, 1 sur 4 est obèse (1 enfant sur 10), soit deux fois plus qu’en métropole. Pourquoi des snacks à l’école ? Les parents d’élèves, plutôt favorables au statu quo, expliquent que, levés à 5 heures du matin et souvent partis le ventre vide, les enfants ont besoin d’un en-cas en fin de matinée. La troisième phase du Programme national nutrition santé se propose cette année de prêter une attention particulière aux départements d’outre-mer.
MARIE-CLAIRE
JUILLET
Femmes agresseuses
Peut-on être pédophile et femme ? « Marie-France » a décidé de prendre à revers l’idée préconçue selon laquelle les femmes seraient incapables de commettre les mêmes horreurs que les hommes. « On découvre de plus en plus que c’est faux, en particulier quand il s’agit d’abus sexuels sur les enfants », explique le mensuel. Outre-Atlantique, à l’université de Montréal, Franca Cortoni, une criminologue, vient de conduire la première étude d’envergure sur la question. « D’après les données que nous avons recueillies dans plusieurs pays, les femmes constituent 5 % de la population des délinquants sexuels », assure la spécialiste. Et le chiffre est sous-estimé. « Les services judiciaires et médico-psychologiques ne sont pas entraînés à repérer les agresseuses », commente-t-elle. Elle raconte le cas d’une mère qui avait avoué à son généraliste se livrer à des attouchements sexuels sur sa propre fille et qui avait été adressée en psychiatrie comme délirante. « Dans nos représentations sociales, il est impensable qu’une femme, et a fortiori une mère, abuse un enfant. » Or 92 % des victimes des femmes sont des enfants de moins de 9 ans. Un tiers de ses mères abuseuses agissent seules et deux tiers en compagnie d’un homme, avec lequel elles abusent de leur plein gré ou sous la contrainte. Peut-on parler de pédophilie ? « Dans l’état actuel de nos recherches, nous supposons qu’il y a des femmes pédophiles mais la proportion est probablement bien inférieure à celles des hommes », conclut néanmoins la spécialiste. Ouf !
AVANTAGES
JUILLET
Des plantes pour l’équilibre hormonal
« ON CONNAÎT aujourd’hui plusieurs centaines de plantes à travers le monde qui ont un véritable effet sur les hormones », assure le mensuel « Avantages ». Celles contenant des phyto-œstrogènes, antibouffées de chaleur, comme le trèfle rouge ou le soja, sont souvent citées. Mais il en existe bien d’autres, dont le magazine donne quelques exemples. Le ginseng mime les effets du cortisol, l’hormone du stress, le yam (igname sauvage), ceux de la progestérone naturelle, le « Valium naturel de la femme ». Le gymnéma sylvetris est, lui, utilisé depuis des siècles pour soigner des diabètes légers car son principe actif améliore le fonctionnement du pancréas. Enfin le fucus, algue riche en iode, indispensable à la sécrétion des hormones thyroïdiennes, est un « régulateur des baisses de régime ». Attention toutefois, le fucus « aussi efficace qu’un médicament ,» peut « tout autant aggraver qu’améliorer la situation ». Le magazine n’oublie pas de mettre en garde ses lecteurs contre toute tentation de jouer les « apprentis sorciers » : les problèmes hormonaux sont complexes, « la prescription et la surveillance médicale sont indispensables ».
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