Insulinothérapie dans le diabète

Un nouveau système par pompe

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Publié le 27/06/2016
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« Une pompe à insuline abrite de l’insuline rapide uniquement, rappelle le Pr Anne Vambergue, diabétologue au CHRU de Lille, qui pallie à la fois la sécrétion basale, “vitale“, indépendante des repas, mais fonction des fluctuations de fin de nuit, de l’activité physique, etc., et les bolus. »

Le débit de base est programmé et personnalisé, avec des bolus pré-prandiaux en fonction de ce que l’on sait du repas à venir, l’objectif étant de mimer autant que faire se peut la sécrétion physiologique du pancréas. La pompe est a priori destinée aux diabétiques de type 1 sous traitement intensif (4 injections et plus), lorsque l’équilibre n’est pas atteint, mesuré sur l’hémoglobine glyquée, malgré un traitement intensif, en cas d’hypoglycémies à répétition, quand les variations glycémiques ou les besoins en insuline sont très différents d’une journée à l’autre, ou si les horaires de travail rendent compliquées les multi-injections. « Le candidat à une pompe à insuline doit maîtriser l’autosurveillance glycémique, indique-t-elle, et savoir adapter les doses ». Ils sont 40 000 en France aujourd’hui à l’utiliser. Accu-Chek Insight comprend une pompe de taille réduite, aux bords arrondis pour plus de confort, dont la navigation est simplifiée et, innovation, la cartouche d’insuline préremplie, ce qui évite les manipulations, suffisante pour 2 à 3 jours. Connectée via Bluetooth à la pompe, une commande à distance (en toute discrétion !) de l’injection des bolus est incluse dans une télécommande en forme de smartphone à écran tactile couleur. La navigation est intuitive à partir du menu principal vers l’ensemble des fonctionnalités, dont un lecteur de glycémie. Enfin, pour décider des doses de bolus, le patient peut s’appuyer sur un algorithme intégré dans la télécommande qui propose un « conseil bolus » prenant en compte les repas, l’activité physique et sa glycémie.

D’après une conférence de presse Roche Diabetes Care

Dr Brigitte Blond

Source : Le Quotidien du médecin: 9508