MÊME SI le cancer médullaire de la thyroïde est un cancer rare, il s’agit d’un cancer grave, sans réponse thérapeutique efficace au stade avancé de la maladie. D’où l’intérêt suscité, lors du récent congrès de l’ASCO à Chicago, par les résultats de l’étude Zeta, mettant en évidence des effets très significatifs du vendetanib sur les formes avancées de la maladie.
L’étude Zeta a inclus 331 cas de cancers médullaires de la thyroïde - cas sporadiques ou formes héréditaires - non résécables, à un stade local avancé ou métastatique. Dans cet essai multicentrique, randomisé, en double aveugle versus placebo, la moitié des patients a reçu 300 mg de vendetanib, une fois par jour.
On observe une augmentation de 54 % de la durée de survie sans progression ( p = 0,0001) sous traitement, ainsi qu’un taux de réponse objective de 45 % et une diminution significative des marqueurs biologiques (calcitonine, CEA).
Les effets secondaires les plus fréquents sont des rashs cutanés, des diarrhées, une fatigue, une hypertension et des céphalées. On enregistre également un allongement de QTc dans 8 % des cas.
Ces résultats conduisent les responsables d’AstraZeneca à espérer un enregistrement rapide du vendetanib, aux États-Unis comme en Europe.
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