DÉSORMAIS, l’imagerie médicale est passée au tout numérique. Cette évolution rend aujourd’hui les systèmes d’information et de communication médicale d’imagerie que sont les PACS (Picture Archiving and Communication System), indispensables pour l’exercice de la pratique radiologique et médicale.
Encore peu nombreux en France, les systèmes PACS pour les images ou RIS (Radiology Information System) pour les autres données commencent à se développer, bien qu’ils soient encore loin d’être en nombre suffisant.
Les principales fonctions du PACS sont le stockage de tous les examens radiologiques, la gestion et la mise en réseau de toute la production d’images numérisées avec un accès simultané à la même image à partir de n’importe quel poste de travail, l’archivage (en assurant la conservation des images numériques sans risque de perte ou de détérioration de leur contenu), la consultation d’examens radiologiques sur des stations ou consoles de visualisation pour faciliter le diagnostic, l’échange d’informations administratives avec les systèmes informatiques radiologiques (RIS) et hospitaliers (SIH). Outil clé pour la prise en charge des patients et la cohérence des soins, le PACS est indispensable pour l’exercice quotidien de la médecine où la surveillance et le suivi nécessitent des comparaisons avec les images antérieures. C’est le cas en radiologie conventionnelle et dans d’autres domaines comme la cancérologie (où la surveillance est très rapprochée), les urgences (où la prise de décision rapide est décisive pour la survie du patient) ou encore les campagnes de dépistage (où l’archivage systématique et la double lecture des images simposent).
Au-delà de l’archivage et du partage d’images, le transfert de données d’imagerie est la deuxième application du système PACS. Cette application représente un atout majeur pour répondre aux enjeux de la téléradiologie et de la télémédecine qui préfigurent la médecine en réseau de demain.
Encore à la traîne des pays européens en 2008, la France, selon un rapport d’Imagerie Santé Avenir, comble petit à petit son retard sous l’impulsion du plan Hôpital 2012, qui prévoit de développer les systèmes d’information hospitaliers dans une logique de regroupement et de mutualisation. L’installation des réseaux d’information en imagerie est une des priorités de la Société française de radiologie.
Conférence de presse organisée par la SFR (Société Française de Radiologie), à laquelle participaient : S. Neuenschwander, P. Taourel et L. Verzaux.
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