L'an dernier, la Société française de pédiatrie a publié un « Pas-à-pas » sur l'urticaire aiguë de l'enfant (1).
En cas d'urticaire aiguë diffuse apparue moins d'une heure après la prise d'un nouvel aliment ou médicament ou après une piqûre d'hyménoptère, une origine allergique est probable, avec risque d'anaphylaxie et d'œdème laryngé (appel au Samu en cas de signes de gravité). Le traitement fait appel en première intention aux anti-H1/surveillance/éviction et l'enfant doit être référé à un allergologue pour bilan. En l'absence d'exposition, une allergie est peu probable et le traitement se fonde sur les anti-H1 pendant 7 à 10 jours.
La survenue d'une urticaire aigue (moins de 24 heures) à type de petites papules diffuses dans un contexte d'échauffement de la peau fait évoquer une origine cholinergique, sans gravité aucune.
Une urticaire évoluant depuis plus de 24 heures sans autre signe permet d'écarter une origine allergique. Cette urticaire dite aiguë spontanée survient le plus souvent dans un contexte d'infection virale, parfois induite par les médicaments (antibiotiques, AINS) par un mécanisme non allergique. Le traitement fait là aussi appel aux anti-H1.
(1) Pas-à-pas en pédiatrie. Urticaire aiguë de l’enfant. Mai 2018.
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