A l’issue de son comité directeur, l’Union nationale des médecins spécialistes confédérés (UMESPE-CSMF) donne « 100 jours au gouvernement » pour redonner confiance aux médecins spécialistes libéraux et mettre en place un « véritable plan de sauvetage de la médecine libérale spécialisée de proximité ». Après trois années de « marginalisation » des spécialistes, « les plaies seront longues à cicatriser et nécessiteront des actes et pas simplement des intentions », écrit le syndicat dans une motion adoptée à l’unanimité.
L’UMESPE demande d’abord des gestes concrets en direction des spécialités cliniques : mise en place dès 2011 de la première étape de la réforme des consultations, élargissement du C2 (acte de consultant) et impulsion des agences régionales de santé (ARS) pour favoriser le regroupement de plateaux cliniques. Deuxième grand axe : les spécialités médico-techniques et techniques. Sur ce champ, le syndicat demande au gouvernement d’octroyer les ressources permettant de lancer la dernière étape de la CCAM technique (sans actes perdants), de sécuriser l’exercice médical des professions à risque, d’assurer le paiement de toutes les astreintes, de reconnaître les missions transversales (statutairement et financièrement) et de stopper les mesures dites « comptables » subies par certaines spécialités (radiologues et biologistes).
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