La première consultation dans un service de pathologies professionnelles est un temps fort, attendu souvent depuis des mois.
« Nous prenons le temps d’écouter le patient, le laisser décrire les environnements dans lesquels il a travaillé. C’est un recueil précis qui guide ensuite notre analyse », insiste Dominique Choudat, très attaché à cette déconnexion pour libérer la parole, y compris sur les anciennes expériences professionnelles. Car les pathologies professionnelles ont la mémoire longue et peuvent se révéler plusieurs dizaines d’années après une exposition à risque.
Le Pr Choudat souhaite enfin insister sur un autre point : « Dans notre spécialité, on ne parle pas de tiers payant ni même d’argent. La rémunération de nos actes par l’assurance-maladie, les employeurs et les caisses qui disposent de fonds dédiés permettent de mener toutes les investigations nécessaires sur les pathologies professionnelles sans qu’il soit question de rentabilité. » Un confort dans l’exercice au jour le jour, pour ces professionnels qui ont l’œil rivé sur un environnement et des conditions de travail pouvant mener les salariés à la dérive.
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