Le microbiote intestinal joue un rôle dans les fonctions digestive, métabolique, immunitaire et neurologique. Durant la vie, la composition qualitative et quantitative du microbiote reste assez stable mais des traitements médicaux ou des modifications de l'hygiène de vie peuvent le modifier, de façon plus ou moins durable (1). Une étude à paraître dans la revue Nature Ecology & Evolution montre que le microbiote peut également être modifié par le climat.
Des chercheurs français (Toulouse) et britanniques (Exeter) [2] ont montré les effets néfastes du changement climatique sur les espèces du microbiote intestinal d’un lézard vivipare. Ils ont soumis ces populations de reptiles à différents types de climat durant un an : celui du sud de la France et deux autres climats plus chauds de 2 et 3°C, correspondant aux prévisions climatiques pour la fin du siècle. L’analyse du microbiote de ces lézards montre que le changement climatique conduit à une forte perte de la diversité bactérienne (34 % d'espèces de bactéries en moins dans un climat plus chaud de 2°C) pouvant se répercuter sur la survie de l'hôte. De manière générale, les lézards ayant une faible diversité bactérienne vivent en effet moins longtemps que leurs homologues.
(1) https://www.inserm.fr/thematiques/physiopathologie-metabolisme-nutritio…
(2) http://www2.cnrs.fr/presse/communique/5021.htm
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