Selon l’équipe dirigée par Roberto Lent (PLoS ONE, publié le 5 novembre), les meilleures performances olfactives des femmes s’expliqueraient par un dimorphisme sexuel du bulbe olfactif. Les femmes seraient dotées d’un nombre supérieur de neurones au sein de ce premier relais cérébral de l’odorat.
Les chercheurs ont analysé les prélèvements post mortem de 18 sujets, 7 hommes âgés en moyenne de 78,4 ans (58-92) et de 11 femmes âgées en moyenne de 71,5 femmes (55-94).
Si les bulbes olfactifs pesaient sensiblement le même poids, il n’en allait pas de même pour le nombre de cellules. Au total, il atteignait chez les femmes 16,2 millions par rapport à 9,2 millions chez les hommes, soit une différence de 43,2 %. Plus spécifiquement, le nombre de neurones était de 6,9 millions chez les femmes et de 3,5 millions chez les hommes, soit une différence de 49,3 %. De même, le nombre de cellules non neuronales était plus élevé chez les femmes, 9,3 versus 5,7 millions, soit une différence de 38,7 %.
De manière globale, la différence liée au sexe quant au nombre total de cellules, au nombre de neurones et au nombre de cellules non-neuronales, était en faveur des femmes de l’ordre de 40-50 %.
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