Attention aux bonnes intentions et aux mauvaises idées. Dans le contexte de la mise en place des « rythmes scolaires », l’Association française des diététiciens nutritionnistes (AFDN) rappelle que la collation du matin n’est pas forcément utile, sauf circonstances particulières. Comme en milieu rural, quand les enfants ont pris leur petit-déjeuner très tôt en raison du ramassage scolaire. On peut alors organiser une collation en arrivant à l’école (et toujours plus de deux heures avant le déjeuner pour ne pas perturber l’appétit) en choisissant de préférence des aliments simples : tranche de pain, fruits en quartier (évitant le gaspillage), verre de lait demi-écrémé.
Le goûter après la classe est en revanche important, et permet d’éviter le grignotage jusqu’au dîner. Là encore, deux heures doivent séparer ces prises alimentaires. Il faudra privilégier les aliments suivants :
– Fruits crus, secs, compotes, jus de fruit ;
– Lait, yaourt, fromage blanc nature ou aromatisé ;
– Pain baguette, bis, de campagne, aux céréales ;
– Chocolat en tablette, confiture, miel.
« Le goûter reste léger, sa vocation n’étant ni de compenser le déficit du déjeuner, ni de remplacer le dîner », rappelle Marie-Line Huc, nutritionniste et représentante de l’AFDN au comité nutrition du Groupe d’étude des
marchés de Restauration collective et nutrition. Dans le cadre des activités périscolaires proposées aux écoliers, les collectivités sont en effet amenées à organiser cette collation. D’où une coordination nécessaire pour que les en-cas des parents ne fassent pas doublon.
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